Pendant longtemps, ce qui m’a retenue d’aimer tricoter des torsades était tout simplement que je ne savais pas compter mes rangs ! Impossible de savoir combien de rangs avaient été tricotés depuis le dernier croisement. Je vous passe les histoires de torsades bancales avec un nombre différent de rangs en fonction des sections entre les croisements, mais croyez moi, je n’en ai pas qu’une seule !
Compter avec ses aiguilles
Cette méthode a l’avantage indéniable d’être économique car elle ne nécessite aucun matériel en plus des aiguilles.
À l’endroit du croisement des mailles, un sorte de trou se forme car les mailles sont distendues et partent vers la droite ou la gauche ce qui les éloigne de leurs voisines. C’est ce trou qui va nous permettre de compter nos rangs.
Il est d’autant plus visible que la laine et les aiguilles que l’on utilise sont grosses. De fait, cela peut devenir un peu difficile de le repérer sur des tricots fins comme un châle tricoté en 3.5 mm ou des chaussettes.
- Insérer son aiguille dans le trou de la torsade. Je trouve cela plus facile lorsque l’on insère du côté ou les mailles croisent sur le devant mais c’est parfaitement faisable des deux côtés.
- Ressortir l’aiguille tout en haut du tricot, juste à côté de la première (ou dernière) maille de la torsade.
- Compter les brins de laines qui sont ainsi visibles sur l’aiguille.
Avec certains motifs, cela peut être un peu délicat à voir car utiliser les aiguilles avec lesquelles on tricote le tend trop pour que l’on puisse compter quoique ce soit. Dans ce cas là, on peut s’aider d’une aiguille auxiliaire comme je l’ai fait ici sur les photos.
Avec un marqueur de progrès
J’aime pouvoir tricoter sans m’arrêter. En général, je lance un film ou un livre audio et je suis partie pour au moins quelques heures. De préférence en débranchant mon cerveau le plus possible. C’est pour ça que ma technique préférée pour suivre ma progression est d’utiliser un marqueur de progrès.
Je l’attache sur une maille du même rang que celui du croisement des mailles, en dehors du motif, en général sur du jersey pour faciliter le comptage. Il n’y a plus qu’à compter les rangs au-dessus du marqueur pour savoir le nombre de rangs tricotés depuis le croisement. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai fait lorsque je tricotais mes deux versions du châle Eider.
À vrai dire, il m’arrive très souvent de me servir de marqueurs de progrès pour compter mes rangs facilement, que ce soit pour des torsades, des augmentations, des diminutions ou même pour n’avoir qu’une petite partie du tricot à mesurer.
2 réponses
Bonjour,
Question technique et esthétique:
Pourriez-vous m’éclairer sur les techniques des torsades?
Après plusieurs essais de torsades, j’ai toujours les 1ères mailles qui se situent avant et après les torsades qui sont lâches.
Y-a t-il une technique pour que le résultat soit harmonieux?
Merci
Caroline
Bonjour 🙂
Tricoter une torsade c’est manipuler des mailles et en changer la position. De fait, certaines vont être plus lâches que d’autres. Pour contrer ça, je vous conseille de serrer un peu plus la première maille de la torsade et la première maille après la torsade, quitte à tirer légèrement le fil une fois la maille tricotée. Le trou que forme la torsade est quant à lui inéluctable mais avec cette technique les mailles sont un peu plus proches les unes des autres.
J’ai également moins de problèmes de tension depuis que je tricote mes torsades sans aiguilles à torsades car les mailles ne “pendent” pas pendant qu’elles sont en attente.